Licencieux délices
Epuisée, Fleur se laisse aller à même le sol, au pied de celui qu’elle nomme Maître, baisant ses pieds. Sa poitrine se soulève au rythme chaotique de sa respiration tandis qu’il laisse son regard se perdre sur son corps marqué. Nue, elle frissonne, non de froid mais des délices exquis qu’il lui a offerts. Il se penche au dessus d’elle, sa douce Fleur, approchant ses doigts de son cou. Elle pose sa main sur la sienne, suspendant son geste alors qu’il allait lui ôter son collier. Elle sourit, souhaitant encore ressentir l’acier à son cou, ce contraste marquant du métal contre sa peau satinée. Lui rendant son sourire, il écarte sa main pour venir redessiner, du bout des doigts, les multiples marques que son corps porte, revivant à ce contact les délices licencieux de sa merveilleuse torture.
Il lui avait fait l’amour avec douceur, éveillant lentement son être au désir, une fleur à peine éclose, avant de lui faire découvrir des plaisirs encore plus intense. Fleur avait été attachée, les poignets liés au dessus de sa tête exposant son corps nu. Il l’avait caressé, titillant son envie avant de laisser les lanières en daim frôler sa peau de porcelaine. Elle se tortillait sous ses effleurements avant de se cambrer subitement lors qu’il lui cinglat le dos. Gémissante, cette douleur l’enivrait, le fouet marquant son échine sans ménagement, son corps rougissait de ce douloureux plaisir. Cette fois, il ne s’était pas arrêté à son dos et ses fesses, sa poitrine et son ventre avaient eux aussi goûtés à la caresse du fouet tandis qu’elle gémissait, impuissante, incapable d’échapper à ce qu’elle ne souhaitait fuir.
Il s’éloigna d’elle, reposant l’objet du délit, du délice, pour observer le corps de Fleur onduler, s’éveillant maintenant à des plaisirs doloristes. Sa main glissa sur la desserte à ses cotés venant saisir d’un geste désinvolte une aiguille posée là. Les yeux de Fleur se posèrent sur la main de son Maître nouvellement armée, elle ne put réprimer un frisson naissant à ses reins tandis qu’il s’approchait d’elle à nouveau. L’aiguille était pointue, il l’utilisait d’un geste expert, laissant de très fin lignage pourpre sur sa peau de porcelaine, sans la blesser ; ce n’est pas ce qu’il cherchait. Fleur gémissait, enivrée par le plaisir intense que provoquait la douce douleur de l’aiguille sur son corps exposé et offert. Elle s’abandonnait à ses délices licencieux avec plaisir. De la pointe de l’aiguille, il redessinait ses courbes, le galbe de ses seins généreux. Les sonorités enivrées des soupires de Fleur venaient chatouiller ses oreilles avec délice, ne lui donnant aucunement l’envie d’arrêter ce si plaisant supplice.
S’approchant de Fleur, il lui saisit brutalement la tête la basculant en arrière pour l’embrasser avec envie, un brûlant baiser auquel elle répondit ardemment, l’ivresse les envahissant tous les deux. Fleur tirait futilement sur ses liens, sur la corde par laquelle elle était attachée, lui laissa tomber l’aiguille à terre pour venir saisir avec fermeté son sein. Excité, il glissa derrière elle pour la prendre férocement la tenant par les cheveux, il la pénétra brutalement, son envie guidant ses gestes. Elle laissa échapper un cri de plaisir exprimant sa satisfaction malsaine d’être ainsi traitée. Leurs corps luisaient d’effort et d’excitation, Fleur criait d’extase, il ne lui avait pas interdit de s’exprimer, ses gémissements généreux l’entêtaient. Il s’abandonna dans un profond râle de plaisir tandis qu’elle se cambrait sous ce dernier assaut dans une explosion d’exaltation.
Son corps éveillé à des plaisirs libertins, Fleur tremble alors qu’il caresse sa peau délicieusement meurtrie pour venir délier ses mains la libérant. Epuisée, Elle ferme les yeux, se laissant aller au sol, à ses pieds qu’elle baise pour le remercier des merveilles qu’il lui a fait découvrir. Nue, encore envahit d’extase, elle frémit, sa poitrine se soulevant généreusement au rythme d’une respiration encore chaotique. Sentant la main de son Maître approcher à son collier, elle ose suspendre son geste, souhaitant ressentir le métal à son cou, revivant encore les licencieux délices.
Neige