~ Ambre, La tourmente
Ambre, Une ombre tourmentée
(dans l’univers de Vampire The Masquerade)
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Debout sur la terrasse, elle vient d’ôter son masque. La candeur de sa peau me frappe toujours, elle contraste avec les cicatrices qui barrent son visage, encadrant son regard. Signe distinctif, marque de reconnaissance, ma femme appartient à la Griffe, un chemin qu’elle a découvert et au travers duquel elle semble se trouver. Adossé au chambranle de la porte, je l’observe, son regard se perd sur l’étendue boisée, pensive, un doux sourire se dessine à ses lèvres, sincère et vrai, elle semble être en paix.
Je m’approche doucement, venant la prendre dans mes bras. C’était lors de sa fuite en Italie pour échapper à l’horreur que je l’aie rencontré. A l’époque, mon Maitre m’avait demandé de veiller sur elle, sur cette femme si merveilleuse mais si perdue. Je l’accompagnais, restant près d’elle, devenant son gardien, la protégeant surtout d’elle-même. C’est ainsi que j’ai voulu devenir son serviteur, mon Maître, le sauveur de cette jeune femme, m’accorda cette faveur. Depuis cette date, je ne l’ai plus quittée. Quelque temps après notre retour en France, nous nous sommes mariés donnant corps à une existence diurne.
Le soleil ne va pas tarder à se lever et ma femme à rejoindre les songes d’un sommeil altéré. Elle quitte mes bras et la terrasse d’un pas léger pour pénétrer dans la maison. Je la suis alors qu’elle entre dans une grande pièce décorée dans un style moderne, sa chambre. Au milieu trône un grand lit, un cercueil qui la protège des rayons meurtriers du soleil. Elle se dévêt, laissant ses habits choir au sol et s’approche du grand lit pour se laisser glisser sur des draps de satin. L’heure approche, le cercueil ne va pas tarder à se refermer, la protégeant pour la journée. Une fois verrouillé, il ne s’ouvrira pas avant la nuit prochaine.
Quand j’ai fait installer ce lit, notre couple est passé pour ses excentriques décadents appartenant à cette nouvelle bourgeoisie à la recherche de nouvelles sensations. L’idée que les gens puissent penser ça de nous, nous amuse, nous arrange. Je regarde le lit se refermer sur ma femme qui a déjà rejoint les limbes d’un semblant sommeil. Elle est allongée sur le coté, elle irradie un contraste frappant : une beauté meurtrière. Ma femme peut se révéler d’une violence extrême lorsqu’on touche aux êtres qui lui sont chers.
Je me détourne du cercueil une fois celui-ci verrouillé et va m’installer au bureau. J’ai encore des affaires à régler. C’est moi qui m’occupe de toute la paperasse, ma femme n’y touche pas, j’en ai la responsabilité. Quand je relève le nez de mes papiers, le soleil est déjà bien installé, le temps a passé, je ne m’en suis pas rendu compte. Je me lève et étire mes muscles endoloris, il est temps pour moi aussi de dormir, la prochaine nuit promet d’être longue, un voyage pour Bordeaux nous attend. Pensif, je reporte mon attention sur la statue de LdBM qui trône dans le bureau, combien de temps s’est-il passé depuis notre arrivée sur ses Jardins.
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Gabrielle avait fauté, accusée l’amarante, elle avait diablé. Celui qui disparut se soir là était un sabbatique, celui qui avait détruit son sir. Tous avaient quitté l’Elyséum, sauf ma femme, assise dans l’ombre, elle avait assisté à toute la scène sans intervenir. A ses yeux, sa protégée, Gabrielle se vengeait, ne faisant subir à ce tortionnaire ce que lui-même avait accompli. Quand Louisa rentra à l’aube, la seule chose qu’elle me dit fut : « on doit partir ». Le soleil se levait, je voyais qu’elle avait résisté pour rester éveillée le plus longtemps possible. Elle sombra dans mes bras, tendrement je l’allongeais à l’abri du soleil.
J’organisais alors notre fuite. Gabrielle serait chassée au sang et nous, nous partions pour échapper aux questions et interrogatoires. Où aller ? En un lieu où nul ne connait ma femme, vers l’est. Je savais que Louisa se cherchait encore, c’était une occasion de tout recommencer, pour renaitre enfin. Je l’installai dans la voiture, à l’abri, protégée, je pris la direction des jardins d’île de France. J’ai roulé toute la journée, traversé le département de part en part pour trouver un endroit qui lui correspondrait. La nuit tombait doucement, je me rappelle avoir pris une route isolée. Je garais la voiture à l’ombre des arbres qui bordaient le chemin alors que Louisa se réveillait.
Je la regardais sortir de la voiture et lever la tête vers la lune. Pour l’instant, elle ne voulait pas savoir où je nous avais amenée, elle souhaitait juste profiter des lieux, du calme. Elle souriait, revoir la forêt lui plaisait. Je m’approchais de ma femme la prenant dans me bras tandis qu’elle posait sa tête sur mon épaule. Elle prit son pendentif, le serrant dans sa main, elle me murmura.
« Je sais ce à quoi tu penses. Tu as raison, je dois être une autre, mais qui ? »
« Celle que tu es. C’est une page blanche qui s’ouvre, à toi d’écrire maintenant, ne laisse pas les autres le faire pour toi. »
Je tournais Louisa vers moi, elle me fit face. J’écartais une mèche rebelle de son visage, elle souriait, tenant toujours son pendentif dans le creux de sa main, elle ferma les yeux et vint se blottir contre moi. Elle resta ainsi un long moment avant de partir, seule. Je la regardais s’éloigner, je ne la reverrais pas avant le levé du soleil.
Quelques heures avant l’aube je recevais un message sur l’un de mes téléphones portables. C’était ma femme, me demandant de la rejoindre. Sans détours, ni fioritures, elle m’avait simplement envoyé une adresse. Je souris tandis que je m’installais dans la voiture, ça lui ressemblait tant. Branchant le GPS, j’entrais les coordonnées, je ne connaissais pas le coin, il m’indiquait alors le chemin à suivre. Je démarrais la voiture, une berline noire, je partais rejoindre ma femme.
J’arrivais devant une grande demeure à la porte de laquelle ma femme m’attendait avec un homme. Surement un semblable, il était aussi pâle que Louisa et quand je regardai sa poitrine, elle ne souleva pas. Louisa me le présenta, il se faisait appeler « l’As de Pique », c’était un anar. Elle l’avait rencontré durant son errance nocturne. Rencontre fortuite, je n’aimais pas là savoir seule, mais elle ne me laissait pas la possibilité de la suivre. Louisa était devenue une femme très solitaire, mais j’occupais une place particulière. Je regardais ma montre puis me retournais vers Louisa. Elle savait ce qui me tracassait, elle répondit à ma question muette, elle irait se présenter demain, l’As de Pique l’accompagnerait.
Le soleil tombait sur l’horizon, ma femme ne tarderait pas à s’éveiller. Je n’aimais pas la savoir avec cet anar mais cela n’aurait rien changé. La nuit tomba sur mon inquiétude tandis que mon amour se réveillait de sa transe diurne. Je ne pouvais, je ne voulais rien lui cacher, elle connaissait mes pensées, elle me sourit quand je la regardai se lever.
Louisa monta dans la voiture, l’As de Pique la suivait. Je les déposais près de l’Elyséum, à Maincy, petite ville à l’allure tranquille. Ma femme entrait dans le bâtiment au bras de l’As de Pique, je détournais le regard. Je m’installais comme je le pouvais dans la voiture, aussi confortablement que possible et je m’endormis. La nuit passa. Louisa ressortît au bras d’un autre homme, différent. Il avait un air plus mûr que cet As de Pique, un air plus solennel. Ma femme passa, elle sommeillerait la journée chez cet individu, surement un semblable. Elle choisissait, je ne pouvais rien dire, je la laissai s’éloigner. Cruelle, elle pouvait l’être de par ses choix où mon avis n’avait pas sa place.
Je retrouvais ma femme le soir, à la tombée de la nuit. J’allais la chercher, l’attendant devant une grande propriété hautement gardée. Elle monta dans la voiture, silencieuse. Comme j’aime ce voile de mystère qui l’entoure dans ses moments là. Nous roulions depuis un moment quand elle sourit, me racontant alors sa soirée. La main à son pendentif, une pierre d’ambre, elle me dit avoir trouvé un nom. Je souriais, ce nom lui irait bien. Le Prince avait accepté qu’elle demeure sur son domaine, il ne lui avait pas posé de questions, personne ne lui en avait posé, cela la fit doucement rire.
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Le réveil sonne. Le soleil se couche alors que je me lève, ma journée fut courte tandis que la nuit promet d’être longue. J’ai gardé mon costume pour dormir, je n’ai même pas pris le temps de me changer, le voila tout froissé. Alors que je monte à l’étage, j’entends le lit se déverrouiller, un bruit si particulier, un bruit que j’apprécie entendre. J’ouvre la porte de sa chambre et m’appuie contre le chambranle de celle-ci. J’aime regarder ma femme s’éveiller, elle semble si fragile, sa peau de porcelaine est si trompeuse. Qu’elle est belle, une beauté assassine. Elle laisse aller ses jambes sur le rebord du lit, le drap glisse sur son corps alors qu’elle se lève la dénudant totalement. J’ai soif, soif d’elle, envie d’elle, de la prendre dans mes bras. Elle s’approche, je vais à elle, l’enlaçant pour l’embrasser, la goutant, savourant son gout carmin. Elle est si froide, si chaude, ma femme évoque tant de contradiction.
Elle est enfin prête, elle aime prendre son temps, se préparer est un rare moment d’innocence. Moi, j’ai changé de costume, l’autre était tout chiffonné. Je sors la voiture, une nouvelle voiture, je l’ai récupéré chez le concessionnaire dernièrement, l’autre ayant brulé lors de la soirée d’ouverture d’une boutique de Luxe à laquelle nous avions été conviés. Cette soirée avait été riche en festivité : le parking du centre commercial en proie aux flammes, plusieurs voitures incendiées dont la notre, la boutique en feu, elle aussi. La secte honnis c’était fait plaisir, ils avaient eu comme une envie d’un feu de joie. Cette nuit là a aussi été une nuit difficile, la bête est sortie, s’exprimant. Heureusement, ma femme a été stoppée mais récupérée par cet opportuniste de la rose. Comment ose-t-il poser ses mains sur ma femme, mais que croit-il, son verre n’effacera pas son geste. Mais je ne ferai rien, ce semblable lui est utile, c’est Louisa qui prime, son choix passe avant mes sentiments.
Nous partons, il nous faut rejoindre les autres membres de la Griffe en voyage eux aussi sur Bordeaux. Encore des richesses d’amusement en perspective.
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Durant la nuit, sur les décombres d’une demeure, mon épouse trouva un message mystérieux. Il s’avérait que la demeure était celle d’un ancien de son clan. Elle resta discrète, ne parlant à personne de sa trouvaille, elle évolua en parallèle à son clan. Ils étaient justement à la recherche d’œuvres disparues de cet ancien Toréador, œuvres dont le clan n’avait aucun inventaire. Le message indiquait où elles étaient entreposées : dans le coffre d’une banque, tout simplement.
Ma femme me demanda d’aller vérifier la présence et l’état des œuvres avant de prévenir son clan. Je rencontrais le directeur, en profitant pour prendre un second coffre au nom de jeune fille de ma mère. J’avais ses papiers, cela me facilitait la tache. Je fis l’inventaire des œuvres et je pus ainsi mettre de coté, pour ma douce Louisa, quelques tableaux et sculptures de valeur. Je m’étais arrangé pour choisir des œuvres sensées être détenues par des collectionneurs privés. Une fois l’inventaire des œuvres restantes, je retournais rejoindre ma tendre femme pour lui donner toutes les informations. J’omis volontairement l’histoire du second coffre et du transfert, qu’elle ne puisse être soupçonnée de quoique se soit. Elle donnait ainsi l’officielle totalité des œuvres de l’ancien. Louisa, Ambre pour ses congénères, informa son clan que les œuvres avaient été retrouvées. Elles furent ainsi rendues au clan et, pour son action, deux superbes statues furent offertes à ma douce.
Nous étions tranquilles, seulement tous les deux, allongés sous un ciel étoilé, elle s’était laissée contre moi, blottie dans le creux de mes bras, nous parlions de cette fameuse soirée. Elle me conta qu’un des siens avait essayé d’user de certains pouvoirs sur elle. Quelle fut sa surprise lorsqu’il se rendit compte que cela n’avait aucun effet. Ma femme souriait, se souvenir l’amusait, la scène avait du être cocasse, mais… Cela pouvait aussi être dangereux pour elle, il pourrait s’intéresser de trop près à ma Louisa mais ça, elle ne le voyait pas où ne voulait le voir… Il fallait que je nous trouve un havre de paix.
Les travaux d’aménagement étaient enfin terminés, les artisans avaient mis le temps, mais le résultat lui plaira sûrement, simple et élégant, elle s’y sentira bien. La maison était isolée, à l’écart de la ville sur un grand terrain boisé. C’était une vieille bâtisse, une demeure vivante, avec un vécu, une âme qui reprenait vie.
Elle ne souhaitait pas savoir où je la menais, elle ne souhaitait pas savoir où elle demeurerait, elle voulait garder cela secret. Je posais sur ses yeux refermés un ruban de satin noir, le nouant dans ses cheveux d’ébène. Nous arrivions, je lui pris la main, la guidant. Nous passions le grand portail, le chemin de gravier qui nous menait à la maison s’ouvrait devant nous. Là, devant les escaliers je dénouais le ruban pour lui faire découvrir la bâtisse. Elle souriait, la maison semblait lui plaire, je la regardais, j’aimais la voir sourire, heureuse. Louisa montait les marches, doucement, déroulant chacun de ses pas, elle se dirigeait vers la porte d’entrée. Elle posa la main sur la vitre, fermant les yeux, elle se concentra un court instant, puis, avec douceur, la poussa, l’ouvrant et moi je la suivais sans mots dire.
Dans le salon, l’odeur du cuir était omniprésente, les meubles avaient été livrés quelques jours plus tôt. Elle était debout au milieu de la pièce, je m’approchais d’elle l’enlaçant, glissant mes mains à sa taille pour venir l’embrasser dans le cou. Nous nous installions dans le salon, nous laissant aller sur le grand canapé, ma femme lovée dans le creux de mes bras. La maison lui plaisait, elle était ravie. Solitaire, elle s’y sentirait en sécurité, protégée comme dans un cocoon. Je la tenais dans mes bras, simplement allongée contre moi, nous parlions. Je l’informais que nous possédions aussi un bel appartement en ville mais elle ne souhaitait pas y aller, me suggérant de le louer. Ce n’était pas une mauvaise idée, il pourrait nous apporter quelque plaisir à valeur pécuniaire.
Ma douce ne le savait pas mais s’étaient certaines des œuvres retrouvées, officiellement possédées par des propriétaires privés anonymes, qui m’avaient permis de faire ses acquisitions. Elle ne devra jamais savoir, mais si je venais à être séparé de mon amour, je m’étais arrangé pour qu’elle puisse en toucher les bénéfices sans y être impliquée. Propriétaire d’une galerie d’art dans le quartier des antiquaires de Paris, son oncle saurait s’occuper de cela sans la compromettre. Il aime sa nièce plus que tout, comme sa propre fille, son retour sur la capitale l’avait ravi. Il ne connaît pas la réalité de son existence, et avec ma femme, nous l’en préservons. Il ne connaît que la façade administrative de la vie de Louisa.
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Cela fait maintenant trois jours qu’elle n’a pas prononcé un mot. J’avais roulé toute la journée ; laissant les autres sur Bordeaux, elle n’avait pas souhaité rester. Ma femme ne m’avait donné aucunes explications, elle m’avait simplement demandé de rentrer chez nous. Sa tension était palpable, elle resta silencieuse, je l’avais installé à l’abri pour le chemin du retour.
Louisa est une solitaire, je le sais mais je n’aime pas voir mon amour se refermer sur elle-même, elle qui a failli basculer. Debout sur la terrasse, elle regarde l’horizon, ses yeux perdus sur l’entendu boisée. Sans un mot, elle se retourne, me faisant face, elle s’approche doucement venant se blottir dans mes bras que je ressers sur elle. Elle semble paisible alors que son esprit est troublé, je le sais mais elle ne me dira rien, elle ne se confie que rarement. Je l’accompagne toujours, étant constamment auprès elle sans pour autant que ma douce ne m’implique. Louisa me protège à sa manière, elle protège son point d’ancrage, celui qui par lequel la bête ne reprend pas le pas. Je souris, la tenant toujours dans mes bras.
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Elle pleure, des larmes pourpres coulent sur sa peau d’opale. Son ami, son compagnon vient de disparaître, un esprit tortueux qui l’a sacrifié. Enfermée pour laisser libre court à sa peine, j’ai moi-même tourné la clé dans la serrure le cœur lourd de la voir ainsi. C’était cet homme différent au bras duquel ma femme était sortie de l’Elyseum lors de sa première soirée en ce domaine. Un lourd silence s’installe l’espace d’un instant et alors que je viens à m’éloigner, la porte cède. Ma femme, son visage de porcelaine taché de sang est là, debout, tremblante, me fixant. Elle veut, elle doit voir son Prince, une convocation à laquelle elle ne peut résister. Je sais reconnaître se genre de pouvoir, elle me l’a enseigné, du coût, je ferais installer une pièce blindée, une pauvre porte ne peut lui résister.
Je l’accompagne jusqu’à l’entrée, la laissant partir devant je m’arrête à la porte alors qu’elle pénètre dans le grand salon, celui qui deviendra son sombre seigneur l’ayant fait mander, le Prince ayant mandé sa Marquise. Il ne peut, il ne veut la voir pleurer un aubain, son rang ne le lui permet pas pour cela il la lie. Comment pourrais-je savoir, je le suis pour elle, elle le devient pour lui mais mon amour écarte tous ses aspects blessants car je suis son havre de paix.
Je la vois évoluer, l’emprise de son sombre seigneur se développant pour atteindre son apogée. Son emprise est totale, je le vois, je suis surement le seul a l’avoir remarqué car nos liens sont uniques. Ma femme évolue dans cette sombre société trouvant au fur et à mesure sa place. Le titre de Marquise lui est repris celui de Fléau offert. Un ban social qui lui correspond, c’est une furie, une combattante qui rejoins la Griffe, un groupe d’individu a son image mais pourtant si différents.
L’échiquier politique tourne mais ma douce reste la même, Fléau parcourant le domaine débusquant le maraudeurs. L’ombre de sombre seigneur plane toujours au dessus d’elle, présente mais invisible aux regards des autres, protectrice à sa manière.
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(La suite à écrire)
Neige
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