Chaman
Dans les ombres, silencieuse,
Lentement à sa toile et sa faim,
S’approche, la noire vénéneuse,
Et de ses proies, c’en est la fin.
Petite au hurlement d’effroi,
Pétrifiée à la vue de cet assassin,
Son refuge est alors le bois,
Laissant la bête à son festin.
Au triste après-midi d’automne,
Délaissant la maison abandonnée,
Ses peurs qui résonnent,
Et ses visions empoisonnées.
Aux profondeurs de sa forêt,
Affamée de ses champignons,
Qui jouent des âmes et de ses aspects,
Délient les voies de la perception.
Petite chute, on rejoint les esprits,
Bercée de doux parfums et illusions,
De ses vérités et non de ses tromperies,
A l’unisson de cette union.
Neige
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