Tenue en laisse
Son corps nu masqué d’une simple cape de mousseline, Fleur suit simplement son maître. Le visage dissimulé d’un magnifique masque, elle avance doucement tirée par la laisse. Lorsqu’ils avaient reçu le carton d’invitation, son maître en avait été enchanté. Il avait de suite fait faire ce masque par un artisan renommé. Drapé de velours pourpre, rehaussé de brocard et de dentelle noir, il avait été réalisé sur mesure pour Fleur.
Une splendide demeure, un manoir du 18e siècle, s’offre à leur vue et alors qu’ils arrivent aux pieds des marches de celle-ci, son maître se retourne alors pour lui faire face. Un sourire au bout des lèvres, il glisse sa main sous la cape recouvrant le corps de sa soumise, venant la toucher. Fleur frémit, se laissant aller à ce contact tandis que son corps réagit instinctivement. Satisfait de sa réaction, il se détourne pour monter les marches, tirant Fleur à sa suite, pour rejoindre le maître des lieux.
C’est un homme proche de la quarantaine qui les accueille, un homme de grande classe aux pieds duquel un chien de chasse est allongé. Il sourit en reconnaissant son ami et les invite à entrer dans le hall avant de les conduire au jardin, plusieurs personnes sont déjà présentes, un doux brouhaha se fait entendre. Le jardin est divisé en deux, l’une des parties est destinée aux soumises qui seront, lors de la soirée, traitées comme des chiennes. Une niche désigne l’emplacement où elles peuvent ainsi être utilisées.
***
Fleur est à genoux, la laisse attachée à la niche qui lui est destinée. Son maître souhaitait que pour cette soirée, elle soit traitée comme un animal. Un chien vient à passer, elle arrive à le chasser et l’entend s’éloigner. Elle perçoit alors le rire de plusieurs personnes un peu plus loin, le chien qu’elle a chassé, est allé monter une autre fille. Un animal montant un autre animal, elle peut l’entendre gémir.
Une femme approche, Fleur le sait au bruit des pas. Cette femme lui tourne autour, elle tient en main un martinet dont les lanières glissent sur la peau nue de Fleur. Elle la jauge, la juge et semble apprécier ce qu’elle voit car la femme se penche pour venir murmurer d’une voix suave et lascive à l’oreille de Fleur. « Tu es un bel animal, je vais te faire monter par le mien. »
Fleur patiente un court moment avant le retour de la femme. Celle ci tient en laisse un homme, son animal à elle. Cette femme vient alors glisser son pied sous le ventre de Fleur pour lui relever la croupe. Elle se retrouve ainsi, la tête posée sur ses bras au sol, les fesses en l’air. Cette position exposée réveille un frisson à ses reins.
La femme donne des ordres à son animal et Fleur le sent la toucher. Il la caresse, presse ses seins alors qu’elle sent son sexe gonflé la pénétrer. Il va et vient en elle tandis qu’elle gémit sous ses assauts. Les doigts de l’animal quittent ses seins auxquels ils s’était accrochés pour s’enfoncer en elle dans ses fesses avant qu’il ne vienne la sodomiser, s’y glissant. Il ne fait que suivre les directives et les ordres de sa maîtresse. Fleur gémit, se laisse complètement aller à sa condition ne ressentant plus que le plaisir d’être prise. La femme semble satisfaite, elle laisse son animal se vider en Fleur dans un dernier coup de reins, long et profond entre ses fesses.
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La soirée commence à s’essouffler, les convives quittent doucement les lieux les uns après les autres. La fille à coté se fait encore monter quand son maître vient récupérer Fleur. Il détache sa laisse tandis qu’elle se redresse lentement, le corps douloureux mais un sourire tendre aux lèvres. Il jette sur ses épaules sa cape noire avant de lui prendre un baiser. La soirée pour elle n’est pas encore finie. Fleur suit son maître jusqu’à la demeure où deux jeunes femmes en livrée de soubrette l’attendent pour la mener à l’étage. Là, elle est baignée, maquillée, parfumée et le seul vêtement qu’on lui remet est sa cape de mousseline.
On la fait redescendre pour la guider vers un salon privé. Elle y retrouve son maître avec un autre homme du même gabarit, celui-là même qui les avait accueillis à leur arrivée. Une poignée de main est échangée et son maître quitte les lieux, la laissant, non sans avoir déposé un baiser à son front. Elle rougit légèrement, baissant la tête. Elle sait pertinemment ce qu’il attend d’elle pour la suite alors qu’elle relève un regard troublé sur le maître des lieux.
Neige
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