Je crois

.

Je ne suis pas Chrétienne,

Je ne suis pas Juive,

Je ne suis pas Musulmane,

Je ne suis pas Bouddhiste,

Je ne suis pas d’une Religion,

Je ne suis ni athée, ni agnostique,

Pourtant je suis Croyante,

.

Je crois en la liberté, en la tolérance,

Je crois au partage, en l’espoir…

Car je suis libre de croire tout simplement.

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Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 9 janvier, 2015 |Pas de Commentaires »

Je Suis Charlie

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C’est écrit noir sur blanc

Rien ne pourra lier la liberté

Rien ne pourra brider l’expression

.

Je suis Charlie

.

C’est écrit blanc sur noir

Nos mots ne resteront pas enfermés

Nos crayons ne se tairont pas face à cette agression

.

Nous sommes Charlie

.

C’est écrit noir sur blanc

Rien ne pourra nous arrêter de crayonner

Rien ne saura museler notre vocation

.

Je suis Charlie

.

C’est écrit blanc sur noir

Nos expressions seront à jamais notre liberté

Nos libertés resteront à jamais l’expression

.

Nous sommes Charlie

.

.

Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 7 janvier, 2015 |1 Commentaire »

Partir

 .

Partir dans ~ Des Mots & Des Images tristesse_by_nati_nio-deviantart-244x300

 .

.

Les jours où l’on meurt, où la vie est un leurre,

Loin d’être éternelle, elle peut être cruelle,

Elle est ainsi faite, avec son lot de défaites.

.

Quand les ténèbres s’entendent,

S’installe lentement,

Pourrait-il en être autrement,

Quand les ombres attendent.

.

Partir demain, sans un chagrin,

S’envoler pour enfer, et finir sous terre,

Sans s’autodétruire, mais juste mourir.

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Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 2 janvier, 2015 |Pas de Commentaires »

Meilleurs Voeux

Bonne Année

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 1 janvier, 2015 |Pas de Commentaires »

Mortelle beauté

 

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Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 1 novembre, 2014 |Pas de Commentaires »

Prophétie

 

Ce qui est, ce qui devait être et ce qui était,

Récolté en son sein, à son unique dessein,

Au recueil de l’office, pour célébrer cette propice.

Venant de la vie, pour cette non-vie,

Éveillée par l’union, de ces trois vermillons.

Mortel et éternels, libéreront la non-mortelle,

L’éphémère condamné, à tenir en épée,

Ce miroir brisé, et cette lame effilée,

Car c’est ainsi qu’elle doit être, et de nos rêves, apparaître.

Coulant dans leurs veines, la coupe en sera pleine,

Et sur le tombeau s’écouler, alors elle sera libérée.

Car elle est leur vénérable aînée, mon enfant tant désirée.

Ainsi sera la venue, de celle tant attendue,

La perfection du miroir, à la lame sans espoir,

De tous ceux qui la désirent, certains au point de périr,

Et dans l’oubli onirique, à l’aspect féerique,

Partir cauchemarder, pour mieux l’évoquer.

Mais elle ne dort pas, rien qu’un sommeil las,

Attendant cette faim, d’une libération sans fin.

Ce qu’elle est, un miroir de faits,

A se repaître, de ce qu’elle aurait dû être,

Et pourtant il subsistait, de ce qu’elle était.

Lame mortelle, devenue immortelle.

Ils seront tous ici, pour célébrer cette officie,

Posé en son centre, le calice sera l’antre,

De l’assemblée des vermillons, qui déborderont à l’unisson,

Sur les gravures le nourrir, et de l’enchantement mourir.

Le rêve les appellera, alors qu’elle se lèvera,

Le temps n’aura plus court, et les bruits seront sourds,

Mais la lumière se fera, quand sa faim s’apaisera.

Car c’est pour les préserver, qu’elle sera vénérer,

Mais aussi me chasser, moi qui l’ai créée.

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 4 juin, 2014 |Pas de Commentaires »

Chienne

 

Un poème retravaillé…

 

Gravé à son nom, son seul bijou pour la nuit,

Animal à genoux, elle lui a obéit.

A la laisse, guidée, sur l’herbe de ce jardin

Où il profitera d’elle jusqu’au petit matin.

 

L’emploi de sa bête, de son utilisation,

C’est ainsi qu’il choisit, sans qu’il y ait de violation.

Au gré de son envie, la prend sans ménagement

Et sous une clameur, il s’enfonce profondément.

 

De son membre durci qui glisse entre ses fesses,

Juste son caprice, à se foutre qu’il la blesse.

Ainsi chevauchée, baisée à l’en faire gémir

Sous les étoiles, la domine pour son seul plaisir.

 

A sa peau satinée et cette caresse sans fin,

Son corps étendu sur la rosée du matin

Elle en frissonne encore d’un désir assouvi,

Et ne peut oublier ses plaisirs interdits.

 

 

 

Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 30 avril, 2014 |Pas de Commentaires »

Chaman

 

Dans les ombres, silencieuse,

Lentement à sa toile et sa faim,

S’approche, la noire vénéneuse,

Et de ses proies, c’en est la fin.

 

Petite au hurlement d’effroi,

Pétrifiée à la vue de cet assassin,

Son refuge est alors le bois,

Laissant la bête à son festin.

 

Au triste après-midi d’automne,

Délaissant la maison abandonnée,

Ses peurs qui résonnent,

Et ses visions empoisonnées.

 

Aux profondeurs de sa forêt,

Affamée de ses champignons,

Qui jouent des âmes et de ses aspects,

Délient les voies de la perception.

 

Petite chute, on rejoint les esprits,

Bercée de doux parfums et illusions,

De ses vérités et non de ses tromperies,

A l’unisson de cette union.

 

 

Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 19 avril, 2014 |Pas de Commentaires »

Tenue en laisse

 

Son corps nu masqué d’une simple cape de mousseline, Fleur suit simplement son maître. Le visage dissimulé d’un magnifique masque, elle avance doucement tirée par la laisse. Lorsqu’ils avaient reçu le carton d’invitation, son maître en avait été enchanté. Il avait de suite fait faire ce masque par un artisan renommé. Drapé de velours pourpre, rehaussé de brocard et de dentelle noir, il avait été réalisé sur mesure pour Fleur.

Une splendide demeure, un manoir du 18e siècle, s’offre à leur vue et alors qu’ils arrivent aux pieds des marches de celle-ci, son maître se retourne alors pour lui faire face. Un sourire au bout des lèvres, il glisse sa main sous la cape recouvrant le corps de sa soumise, venant la toucher. Fleur frémit, se laissant aller à ce contact tandis que son corps réagit instinctivement. Satisfait de sa réaction, il se détourne pour monter les marches, tirant Fleur à sa suite, pour rejoindre le maître des lieux.

C’est un homme proche de la quarantaine qui les accueille, un homme de grande classe aux pieds duquel un chien de chasse est allongé. Il sourit en reconnaissant son ami et les invite à entrer dans le hall avant de les conduire au jardin, plusieurs personnes sont déjà présentes, un doux brouhaha se fait entendre. Le jardin est divisé en deux, l’une des parties est destinée aux soumises qui seront, lors de la soirée, traitées comme des chiennes. Une niche désigne l’emplacement où elles peuvent ainsi être utilisées.

 

***

 

Fleur est à genoux, la laisse attachée à la niche qui lui est destinée. Son maître souhaitait que pour cette soirée, elle soit traitée comme un animal. Un chien vient à passer, elle arrive à le chasser et l’entend s’éloigner. Elle perçoit alors le rire de plusieurs personnes un peu plus loin, le chien qu’elle a chassé, est allé monter une autre fille. Un animal montant un autre animal, elle peut l’entendre gémir.

Une femme approche, Fleur le sait au bruit des pas. Cette femme lui tourne autour, elle tient en main un martinet dont les lanières glissent sur la peau nue de Fleur. Elle la jauge, la juge et semble apprécier ce qu’elle voit car la femme se penche pour venir murmurer d’une voix suave et lascive à l’oreille de Fleur. « Tu es un bel animal, je vais te faire monter par le mien. »

Fleur patiente un court moment avant le retour de la femme. Celle ci tient en laisse un homme, son animal à elle. Cette femme vient alors glisser son pied sous le ventre de Fleur pour lui relever la croupe. Elle se retrouve ainsi, la tête posée sur ses bras au sol, les fesses en l’air. Cette position exposée réveille un frisson à ses reins.

La femme donne des ordres à son animal et Fleur le sent la toucher. Il la caresse, presse ses seins alors qu’elle sent son sexe gonflé la pénétrer. Il va et vient en elle tandis qu’elle gémit sous ses assauts. Les doigts de l’animal quittent ses seins auxquels ils s’était accrochés pour s’enfoncer en elle dans ses fesses avant qu’il ne vienne la sodomiser, s’y glissant. Il ne fait que suivre les directives et les ordres de sa maîtresse. Fleur gémit, se laisse complètement aller à sa condition ne ressentant plus que le plaisir d’être prise. La femme semble satisfaite, elle laisse son animal se vider en Fleur dans un dernier coup de reins, long et profond entre ses fesses.

 

***

 

La soirée commence à s’essouffler, les convives quittent doucement les lieux les uns après les autres. La fille à coté se fait encore monter quand son maître vient récupérer Fleur. Il détache sa laisse tandis qu’elle se redresse lentement, le corps douloureux mais un sourire tendre aux lèvres. Il jette sur ses épaules sa cape noire avant de lui prendre un baiser. La soirée pour elle n’est pas encore finie. Fleur suit son maître jusqu’à la demeure où deux jeunes femmes en livrée de soubrette l’attendent pour la mener à l’étage. Là, elle est baignée, maquillée, parfumée et le seul vêtement qu’on lui remet est sa cape de mousseline.

On la fait redescendre pour la guider vers un salon privé. Elle y retrouve son maître avec un autre homme du même gabarit, celui-là même qui les avait accueillis à leur arrivée. Une poignée de main est échangée et son maître quitte les lieux, la laissant, non sans avoir déposé un baiser à son front. Elle rougit légèrement, baissant la tête. Elle sait pertinemment ce qu’il attend d’elle pour la suite alors qu’elle relève un regard troublé sur le maître des lieux.

 

 Neige

Publié dans : ~ Les mémoires de Fleur | le 31 mars, 2014 |Pas de Commentaires »

Evocation

 

Evocation dans ~ Des Mots & Des Images 

 

Quand vient la faux, l’horreur résonne

Et sur ses os, je m’abandonne

A la lecture de ce manifeste,

Et la signature de ce pacte funeste.

 

Aux angelins, des ailes sombres,

A ses desseins, un récit d’ombre,

Et au fil des pages, cet avenir funèbre,

Qu’on me présage dans les ténèbres.

 

Sur une couche en pin ou bien en ronce,

Elle vit son déclin et la plume renonce,

A ses courbes teintées plutôt grotesques,

Et ces lignes empruntées des plus dantesques.

 

La mariée danse à l’ombre des candélabres,

Sur un rythme dense pour cette valse macabre,

Quand sonne l’hécatombe, la mort accueille,

Cette jolie tombe et son cercueil.

 

 

Neige

Publié dans : ~ Des Mots & Des Images | le 27 mars, 2012 |Pas de Commentaires »
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